Le secret des âmes par Rachelle Nagau

Publié le par cote aux vents

« Ydak » premier roman de Rachelle Nagau

Enseignante guadeloupéenne, la romancière Rachelle Nagau est avant tout une grande lectrice passionnée d’écriture. En fin d’année 2008, elle  a sorti son premier livre édité par les « Editions Ibis Rouge ». Le titre, « Ydak, le secret des âmes » retrace l’histoire d’une jeune et belle fille d’origine caraïbe. Membre d’un club de lecture caraïbéen à la bibliothèque de Capesterre belle-Eau, l’écrivaine aime découvrir les auteurs de ses îles, ceux qui n’ont pas  été enseignés à l’école. Elle est également une grande gourmande de romans policiers, et ce n’est pas sans hasard que son roman a poussé l’intrigue jusqu’au, telle une enquête policière.

D’après Arsène Monrose qui a préfacé l’ouvrage : « Rachelle Nagau fixe en certitude sa fervente communion de pensée et d’espérance avec l’histoire, la réalité et la fiction. Son souffle long l’entraîne dans un univers baigné par une source dans laquelle elle abreuve sa culture et noie la fièvre, les joies et l’angoisse de ses personnages. Les contours des intrigues se dessinent comme une toile de Picasso aux multiples visages. Le principal est celui d’Ydak : jeune et belle fille d’origine caraïbe, qui s’attache par inclination rémanente à Yuruku un prisonnier ».

Bientôt un autre roman

Plus globalement, Rachelle Nagau jette un regard poétique sur les ancêtres, les forêts, la mer, le sable, les croyances et même sur la mort : « approche magnifiée d’un au-delà qui unit les âmes et confère à l’amour noblesse et somptuosité » comme le dit si bien Arsène Monrose.

 Quand on interroge Rachelle Nagau sur ses motivations, elle répond : « des clichés, voilà ce qui m’assemblé avoir appris sur les bancs de l’école, sur l’histoire des Caraîbes. Alors plus tard, adulte, mon goût pour la lecture m’a amené à prendre connaissance d’extraits de documents historiques faits de témoignages de l’époque. J’ai été fascinée par le mode de vie de ce peuple, leurs croyances, leur approche de l’étranger, leur capacité à se déplacer comme si la caraïbe n’était qu’une seule île, qu’un seul espace ». Ainsi, Rachelle Nagau a été amenée à ce poser certaines questions : «  alors comment tous ces individus pouvaient-ils vivres ensemble ? Les relations entre les uns et les autres, les femmes caraïbes et les femmes arawak, les femmes arawak et les hommes caraïbes…amour, haine, rivalités ? Ce matériau a constitué pour moi un vivier étonnant et inépuisable de ressources  pour l’écriture d’un roman sur fond historique ! ». Ce roman se laisse lire. Des mots simples, agréables, du style littérature populaire, à la portée de tout lecteur. La romancière ne compte pas en rester là. En effet, elle travaille actuellement sur un nouveau roman qui devrait voir le jour dans les mois à venir.

 Rachelle Nagau enseigne à l’école primaire de Carangaise et habite Goyave       

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