Comité Liyannaj Kapestè. Top Départ ?
C.L.K. Du pa
in sur la planche.
Les organisations, associations et la population ont répondu à l’invitation du Comité Liyannaj Kapestè vendredi soir, au local du Club Sportif Capesterrien pour la création et la mise en place de cette structure. Construire le C.L.K, (Comité Liyannaj Kapestè) sur le même principe que le L.K.P (Liyannaj Kont Pwofitasyon) national, c’est le leitmotiv du comité qui veut être en opposition contre toutes formes de « pwofitasyon » dans la commune. Le comité ne veut pas seulement être un pôle de contestations, mais aussi de construction et de proposition, sur le travail, le logement, l’éducation, le sport et la santé etc... Le C.L.K se veut ouvert à tous, à condition de lutter contre les "pwofitasyons", et avancer l’identité guadeloupéenne.
Cinq commissions de travail ont étés proposées et mises en place, dont mémoires et patrimoines piloté par Patrick Vasseaux, jeunesses et éducations avec Bruno Monfort, environnement et santé, Guy Marie-Luce, développement économique, Christian Céleste, et sport et culture conduit par Michel Gédéon. Le capesterrien peut prendre part à tout moment à une commission qui l’intéresse. Ces commissions seront opérationnelles dès la semaine prochaine.
Les membres du comité vont tout de suite mettre en place un dispositif sur la baisse des prix, notamment dans la grande distribution (match écomax), et s’attaquer aux problèmes de l’environnement qui se posent dans la commune. Le C.L.K souhaite des rencontres larges et permanentes avec toutes les forces vives de Capesterre Belle eau les commerçants, artisans, marins pêcheurs …, travailler en direction de la jeunesse, continuer l’accompagnement scolaire en liaison avec les associations, organiser régulièrement des rencontres avec le L.K.P national, commémorer les différentes luttes de Capesterre, mettre en place, des « bik a pawol », des espaces d’échange de manière décentralisé.
Christian Céleste qui présidait la séance, a tout de même tenu à signaler qu’il ne fallait pas faire d’amalgame, et « que c’est bien un comité qui est en place, et non un parti politique ».