Rattrapage scolaire
Parents et élèves réunis pour s’organiser
Dimanche matin, au local du Club Sportif Capesterrien, l’association des parents d’élèves de la commune, l’APE- FAPEG, avait invité la population à une réunion pour trouver des solutions de rattrapage scolaire. Ainsi, à tour de rôle, les intervenants, Marie-Christine Myre-Quidal, délégué du personnel SPEG, Arnauld Clavier, directeur d’école primaire, Michel Gédéon, comité lyannaj kapesté, Philippe Rolle, directeur d’école maternelle et Didier Bastide, président de l’APE-FAPEG de Capesterre B/E, ont fait un point sur la situation sociale de la Guadeloupe. « Parents, élèves qui être présents nombreux, vous devez nous dire votre situation, nous avons des pistes à vous proposer, nous souhaitons répondre à vos préoccupations » a lancé pour l’entame de
s débats, Marie Christine Myre-Quidal. Une feuille de présence a circulé dans la salle afin de répertorier les noms, adresses, numéros de téléphones, classes pour les élèves, pour par la suite rapidement pouvoir prendre contact avec les cas les plus urgents, lors de la mise en place des solutions approuvées. « Nous devrons dédramatiser le problème il faut comprendre que même ci cela fait un mois qu’il n’y a pas cours, que pour autant, l’année n’est pas perdue et pour la période de scolarité qui reste, on a le temps pour boucler le programme » déclare Arnauld Clavier. Ce dernier a incité les parents à faire travailler leur enfant deux à trois heures par jour à la maison, les cours fondamentaux, le français, les maths. Il a précisé également que l’école finit normalement le 30 juin, mais les élèves ont tendance à finir beaucoup avant pour différentes causes (examens, cures…).
Des associations se proposent pour venir en aide aux élèves
Cette année, il faudrait que les parents soient vigilants en obligeant les enfants à aller jusqu’au bout pour finir le programme. Selon, lui, l’administration a prévu de rétrécir les vacances scolaires d’avril et mai pour également rattraper quelques jours. Michel Gédéon quant à lui a tenu un discours encore plus éloquent, soulignant le pourquoi de la grève : « si les enfants ne vont pas à l’école, c’est qu’il y a une situation sociale grave en Guadeloupe. On se bat pour que les enfants puissent avoir le nombre d’enseignant qu’il leur faut, pour la formation, pour la cantine que les parents ne peuvent pas payer. Nous enseignant, nous nous battons pour ces parents d’élèves, pour la hausse des petits salaires, pas pour nous, nous ne faisons pas partie de ces bas salaires ». Il a aussi rappelé que « lors des évènements de la Soufrière en 1976, il n’y a pas eu de rentrée scolaire, puis des heures aménagées, pour le cyclone Hugo, on est resté des mois sans aller à l’école, en 1968, pour les évènement sociaux, le Bac s’était fait au mois de septembre, choses qui n’ont pas joué sur les résultats d’examen. En France, lors da grèves des étudiants, il y a eu 81% de taux historique de réussite au Bac. C’est la motivation de l’élève qui compte, qui fait le résultat. Le rattrapage est donc possible. C’est la solidarité entre parents, élèves qui devra l’emporter » a-t-il conclu. Les intervenants ont transmis à l’assistance une liste de site Internet mise en place par des enseignants pour aider les élèves à travailler chez-eux. Une question majeur a été posée dans l’assistance, à savoir : « les foyers qui disposent de L’Internet comment feront-ils ». A cette question, Michel Gédéon et Didier Bastide ont fait part à la salle que plusieurs associations ont décidé de mettre à disposition des lieux pour accueillir les enfants qui ne possède pas l’Internet chez-eux, ainsi que pour donner des cours gratuits sous la direction d’enseignants bénévoles. Pour toutes informations à ce sujet, contactez Philippe Rolle : 0690 64 0895. Une réunion se tiendra mardi à 1O h pour établir la liste complète des associations qui souhaite se mobiliser pour cette action.